C'était tard la fête de la Saint-Jean. C'était un dimanche. J'avais passé la journée en bas du sureau sur la galerie, les ombrelles de fleur de sureau comme de la dentelle parfumaient l'air lourdement. J'ai baigné, ramassé les merises au bayou, et aussi les petites fleurs de sureau qui tombent sur la galerie. J'aime manger ces fleurs, faire les boissons et de l'eau pour me laver le visage. Les garçons avaient coupé le bois et le bambou alentour de la maison pendant la journée, et ils ont quitté la porte en haut ouverte pour un bout de temps.
Après une heure du matin, j'ai montée les escaliers pour aller dormir. Je m'ai couchée dans mon lit. J’ai resté dans le lit à regarder mon phone, peut-être j'avais vu quelquechose là dessus qui m'a choqué, m'a beaucoup chagriné. Peut-être j'avais vu une forme en bas des couverts, peut-être pas. Peut-être je me rappelais, j'ai compris. Je ignorais mes sentiments à force que j'étais si contente dans mon lit, et qui donc jongle à chercher en bas des couverts pour une serpente? Meme avec plus que vingt ans ici dans ma compagne, j'ai jamais jonglé de faire ça. Mais les affaires changent.
Dans mon lit, assez fatiguée j'ai éteint la lampe et tout d'un coup j'ai senti un glissment étrange surgit sur mon bras, mon estomac, et j'ai vu la lumière de son oeil, le scintillement des écailles du serpent, le blanc de son cou. Ma cervelle disait "lézard!" mais c'était trop grand pour être un lézard. J'ai volé du lit en jetant les couverts, et j'ai vu la longue queue de la serpente glisser au coin. J'ai marché en rond dans ma chambre pendant quelques secondes à jongler quoi faire. J'ai cherché une boîte en plastique du placard et j'ai commencé à fouilliler pour la serpent. Elle était dans le coin, en arrière de mon armoire. Elle grimpait l'entourage au coin verticalement. J'étais dehors de mon corps . J'ai lutté pour mettre la boite sur la serpente, et j'ai reussi à faire ça, mais sa tête s'échappée en gagnant vers moi, j'ai essayé de la couvrir plusieurs fois mais sa tête ne voulait pas entrer dans la boîte. La serpente vibrait. Sa tête poussait vers mes pieds nus. Je pouvais la sentir. Ca fait je me suis dit: Ashlee, faut pas que tu laisse cette serpente sortir de cette boîte! Faut l'attraper. Faut la tuer. Aies la confiance en toi-même! Et c'est ça j'ai fait. J’avais le trust dans moi-même. Je voulais pas la tuer, mais il le fallait, c’était dans mon lit. J'ai mis un amp de guitare sur la boîte pour tenir la serpente en place pendant que j’ai cherché un haltère de dix poids. C'était avec l' haltère que j'ai tué la serpente par écraser sa tête. Enfin c'était fini, et j'ai tombé back sur le lit. J'ai commencé à brailler et respirer en hystérie. J'étais seule, c'était le milieu de nuit. Je tremblais comme le temps j’avais commencé à accoucher mon bébé dans la nuit, toute seule. Le sang du serpent faisait un flacon alentour de sa tête. J'ai halluciné, en descendant en bas pour passer la balance de la nuit.
C'était une réalité horrible, et ça m'a arrivé. Un couche-mal en vrai. C'est comme ça et avec cette connaissance terrible que reconnaitre que je suis une femme de cette prairie, et je peut faire. Je connais que j'ai appris comment attrapper, comment soigner, et des fois, comment tuer des choses pendant tout ces années je passais ici.